Juste après ma douloureuse rupture avec David, je suis entrée dans une phase de libertinage. En somme, j’ai pris des amants. Pas non plus des centaines. Disons… quelques-uns 🙂 . L’un d’eux m’a marquée plus que les autres. Il s’appelait, je me souviens, Nicolas. L’idylle n’a pas duré bien longtemps. Mais elle m’a laissé le temps d’écrire les deux textes qui suivent.
Cette affaire m’a appris (et cela se confirmera à une ou deux autres reprises au long de mon parcours sentimental) que je ne suis pas douée pour le libertinage… Je lui préfère grandement la passion et l’embrasement durable du cœur…
POUSSONS L’ESCARPOLETTE
Allons faisons la paix
Je n’ai plus de fusils
Lasse de guerroyer
Me voilà assagie
Pour toi je ferai tout
Et encore au-delà
Tu le sais bien voyou
Ne me connais-tu pas ?
LA BELLE AU BOIS FUYANT
Moi, fille de Castille
Ou de Transylvanie
Jamais je n’embastille
Ma liberté chérie
Je veux nombre d’amants
Mais d’eux n’attendre rien
Pour la noce et l’enfant
Repassez l’an prochain
Nul homme n’a le droit
De lier mes chevilles
N’encagera de moi
Qu’un parfum de vanille
Amour, au loin va-t-en
Pour l’année je te fuis
Ne veux plus de tourments
Je m’accorde un sursis
C’en est fait, peu me chaut
Je veux boucler mes malles
Puis la fleur au chapeau
M’en vais me faire vestale…
Je t’embrasse.
(Textes protégés, ne peuvent être utilisés sans mon accord officiel)