EXTASE DE MES SENS…

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C’est un parfum fait pour l’amour. Ses fragrances mènent à l’alcôve. Sa senteur appelle au coït. Il porte bien son nom. L’Extase. By Nina Ricci. Cadeau de mon homme pour fêter les deux années de notre histoire d’amour.

Ne te méprends pas. Ceci n’est pas une réclame pour ce parfum ou pour la marque Nina Ricci. De cette enseigne ou de Laetitia Casta – qui incarne L’Extase – je me fous bien. Ce que je vais te raconter ici est une aventure de ma peau, un voyage de mes sens, une plongée dans mon intimité érotique. Plongée que je veux pourtant noble et pudique…

Mets-toi une musique douce et viens, suis-moi…

Nous sommes dimanche soir. La chambre est le refuge. Le reste du monde est oublié à la porte. Les vêtements déjà jonchent le parquet. Sur ma peau vrombissent quelques gouttes de ce nouveau parfum qu’il vient de m’offrir. L’Extase. Le joli nom. Qui sait prédire l’avenir immédiat. Des pétales froissés et des ombres musquées, voilà ce que racontent ses fragrances.

J’ai en face de moi un homme particulier. Nu et beau. Beau parce que nu. Nu parce que beau. Et particulier parce que le désir qu’il m’inspire est un désir rare, un désir comme j’en ai peu fréquemment ressenti moi qui, pourtant, fut une serial amoureuse. C’est une histoire de chimie dit-on. Peut-être. C’est une histoire de sentiments contredit-on. Peut-être aussi. C’est surtout une histoire d’éléments qui s’alignent : l’esprit, le cœur, le ventre. Unis dans l’expression d’un unique message amoureux. La fusion. L’union. Le sacre de l’emmêlement.

L’Extase habille ma peau. Bientôt une autre extase viendra consumer ma chair. Mais celle-là ne proviendra pas d’un flacon, elle jaillira par le corps ou les mains ou la bouche de mon homme. D’abord, il vient en moi. J’aime ça. Je le sens si fort, si mâle, si présent. Pas de la copulation. Rien à voir. Nous ne connaissons simplement pas d’autre moyen d’être inséparables, physiquement crochetés, amarrés. De la houle, du tangage, des vagues, oui tout cela. De son sexe au mien. Et puis l’écume. Ma récompense.

Alors, c’est mon tour. Encore haletant mais toujours affamé, il s’éloigne, glisse le long de mes courbes, s’installe à l’endroit d’où il va pouvoir, lui maintenant, prodiguer le plaisir. Le parfum de Nina emplit toujours mes narines, mais différent. Les transports de ma peau le modifient, transforment ses arômes. Il est devenu moi. Je ressens que ce parfum ne sortira plus de la chambre. Il sera réservé à ma nudité, à ma chair qui s’offre. Nul autre que mon homme n’aura le privilège de me voir – de me sentir ? – le porter.

Le baiser est long, intime, savant. Quels mots pour le décrire ? En existe-t-il qui ne soient pas vulgaires, trop descriptifs, trop anatomiques ? Les mains enfouies dans son cuir chevelu, je le guide, lui indique le rythme, la bonne cadence, le bon crescendo. Je relève la tête. Le voit paupières fermées, concentré, appliqué. Mue par je ne sais quelle inspiration, je lui demande d’ouvrir les yeux. Il dévoile ses pupilles. J’accroche mes rétines aux siennes. J’écarquille mes cils. Ne veux pas que l’on cesse de se regarder. Mes yeux dans les siens j’attends de jouir.

Et lorsqu’effectivement l’extase me saisit, violemment, passionnément, mon œil est braqué sur l’œil de mon amour. Et dans cette ligne vibrante qui va de mes iris aux siens, se propage une émotion pure, palpable : celle de deux humains éperdus de gratitude de s’être rencontrés et d’avoir, dans cette vie, la possibilité de s’aimer avec autant de fougue, autant d’abandon, autant de confiance…

Tu m’en veux de te raconter ça ? Tu sais, il n’y a de ma part aucun exhibitionnisme, aucune obscénité. Je te parle de sexualité parce que celle-ci fait partie de la vie et qu’elle représente l’une des dimensions les plus viscérales et les plus jouissives de notre nature animale. Je vis la mienne sans fausse pudeur, sans honte, sans tabou. Avec, au contraire, joie et reconnaissance car elle contribue à mon épanouissement.

Extasement tienne, je t’embrasse.

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3 réflexions sur “EXTASE DE MES SENS…

  1. journée de la femme!!!!
    nous n’avons qu’une journée à nous c’est peu car en fait c’est tous les jours que nous sommes là.
    Oui parler de nous n’est pas toujours facile…car notre,en tous cas ma part est plutôt fondée sur l’action.
    De plus l' »éducation judéo-chrétienne ne favorise le parler franc et net:
    heureusement la vie enrichit la pensée et aide à extérioriser l’expression enfouie.
    Bravo à toi d’y réussir.

    Aimé par 1 personne

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